Montcalm (croiseur)

croiseur de la marine nationale française

Le Montcalm est un croiseur léger de la Marine nationale française qui combattit pendant la Seconde Guerre mondiale[2]. Nommé en l'honneur du lieutenant-général Montcalm (1712-1759), il est lancé en 1935 et fait partie de la classe La Galissonnière.

Montcalm
illustration de Montcalm (croiseur)
Le Montcalm à Philadelphie en 1943.

Type Croiseur léger
Classe La Galissonnière
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Chantier naval Forges et Chantiers de la Méditerranée
Quille posée [1]
Lancement
Armé
Statut 1943 : rejoint les Alliés
1959 : navire-école
1969 : démoli
Équipage
Équipage 540 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 179,5 m
Maître-bau 17,5 m
Tirant d'eau 5,35 m
Déplacement 7 600 tonnes
À pleine charge 9 100 tonnes
Propulsion 2 hélices
Turbines à vapeur Parsons
4 chaudières Indret
Puissance 84 000 ch
Vitesse 31 nœuds (57 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement À l'origine
3 × 3 canons de 152 mm
4 × 2 canons de 90 mm
4 × 2 mit. de 13,2 mm
2 × 2 TLT de 550 mm
Rayon d'action 5 500 milles marins (10 200 km) à 18 nœuds (33 km/h)
Aéronefs 2 Loire 130
Pavillon France

Conception

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Histoire

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Il entre en service en 1937 et affecté à la flotte de l'Atlantique. Il participe à la protection de convois au début de la Seconde Guerre mondiale puis soutient les troupes alliées combattant en Norvège, ce qui lui vaut sa première croix de guerre. Il est affecté à Alger en mai 1940.

Le Montcalm rejoint Toulon après l'attaque britannique de Mers-el-Kebir (où il n'était pas) en . Dans le cadre de l'armée de Vichy, il se joint à la force Y mise en place pour rétablir l'ordre vichyste en Afrique équatoriale, puis Dakar pour participer à la défense du Sénégal et de l'Afrique occidentale française (A.O.F.). En septembre 1940, il participe avec les forces vichystes à la bataille de Dakar contre la Royal Navy et les forces navales françaises libres. À ce titre, le gouvernement de Vichy lui remet une seconde croix de guerre.

Après le débarquement allié en Afrique du Nord et la signature des accords entre Darlan et Eisenhower en novembre 1942, le Montcalm part aux États-Unis pour un grand carénage et une modernisation de son équipement. Il est en partie réarmé avec six mitrailleuses bitube de 13,2 mm, six pièces de quatre canons anti-aérien de 40 mm Bofors Mk 1/2 et seize canons de 20 mm Oerlikon Mk 4. Il est également équipé d'une catapulte pour hydravions, de radars SA et SF et sa vitesse est portée à plus de 32 nœuds.

Revenu en Méditerranée en août 1943, il participe à la libération de la Corse. Il part ensuite en Angleterre et en soutient le débarquement en Normandie, face à Omaha Beach, avant de repartir en Méditerranée pour participer au débarquement en Provence. Il soutient la libération de Toulon. Le GPRF le récompense alors avec une troisième croix de guerre. Le Montcalm devient alors la seule unité médaillée par les trois gouvernements français de la Seconde Guerre mondiale[réf. nécessaire]. Entre fin 1944 et la fin de la guerre en Europe, il reste en Méditerranée, intervenant en appui feu sur les côtes nord de l'Italie.

Par le décret du 6 août 1946, son commandement est confié au capitaine de vaisseau René Châtellier, qui dure du 5 septembre 1946 au 6 mars 1948. Durant ce commandement, il rapatrie l’or de la Banque de France mis en dépôt à la Martinique en 1940. Il rapatrie également les troupes de Madagascar et de La Réunion, puis procède à l’évacuation des dernières troupes du Liban[réf. nécessaire].

En 1959, il arrête sa navigation et sert comme ponton école jusqu'en 1969, année où il est envoyé à la casse.

Notes et références

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Bibliographie

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  • Antony Preston, Histoire des Croiseurs, Paris, Fernand Nathan Editeurs, (ISBN 2-09-292027-8)

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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