J'ai été particulièrement déçue par cet "essai", qui n'en est pas un en réalité. La forme n'est pas bonne selon moi. L'ouvrage persiste à lister des cJ'ai été particulièrement déçue par cet "essai", qui n'en est pas un en réalité. La forme n'est pas bonne selon moi. L'ouvrage persiste à lister des concepts, sans les définir, et le lecteur doit les prendre pour argent comptant. Il n'y a que très peu de sources précises. Des maladresses sur le fond (la prostitution, la question des femmes blanches comme si celles-ci représentaient une masse monolithique alors que ce n'est pas le cas, la confusion que donne le terme de "féminisme blanc bourgeois", la question du genre...). Néanmoins, l'essai gagne en qualité à la toute fin avec la question du travail ménager, et "l'usure des corps" qu'entraîne ces métiers, dans lesquels les personnes non-blanches (immigrées surtout) sont sur-représentées. Cet essai a la vertu de répondre à une non-représentation des "racisées" dans le féminisme, mais il s'y prend mal, mais cet essai permet surtout de donner une voix à une certaine colère, et à une émotion....more
"Et l'on peut se demander par quelle injustice de l'Histoire, une femme qui a laissé des romans plus qu'estimables et qui a joué dans la Commune un rô"Et l'on peut se demander par quelle injustice de l'Histoire, une femme qui a laissé des romans plus qu'estimables et qui a joué dans la Commune un rôle important, n'a trouvé nulle part la place qui lui revient de droit." (Edith Thomas à propos d'André Léo)
En effet, que reste-t-il de toutes ces femmes qui se sont battues, plus ou moins, pour leurs idées, pour leurs convictions ? L'histoire et le temps passent et effacent ce qu'ont pu être, ce qu'ont pu entreprendre ces femmes. Ce qu'on peut retenir de ce travail de titan, qu'a constitué Edith Thomas, c'est le vide historiographique que constitue l'histoire des femmes en tant que telle....more
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