Aller au contenu

Aspet

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Aspet
Aspet
La mairie d'Aspet.
Blason de Aspet
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Arrondissement Saint-Gaudens
Intercommunalité Communauté de communes Cagire Garonne Salat
Maire
Mandat
Jean-Sébastien Billaud-Chaoui
2020-2026
Code postal 31160
Code commune 31020
Démographie
Gentilé Aspétois
Population
municipale
901 hab. (2021 en évolution de −1,31 % par rapport à 2015 en évolution de −1,31 % par rapport à 2015)
Densité 34 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 00′ 58″ nord, 0° 48′ 08″ est
Altitude Min. 399 m
Max. 1 240 m
Superficie 26,37 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Saint-Gaudens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bagnères-de-Luchon
Législatives Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Aspet
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Aspet
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
Voir sur la carte topographique de la Haute-Garonne
Aspet
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Aspet
Liens
Site web Site officiel

Aspet (Aspèth en occitan) est une commune française située dans le sud-ouest du département de la Haute-Garonne en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège.

Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par, le Rucan, le ruisseau du Soueil et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « haute vallée de la Garonne ») et neuf zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Aspet est une commune rurale qui compte 901 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 5 575 habitants en 1831. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Gaudens. Ses habitants sont appelés les Aspétois ou Aspétoises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : une maison, inscrite en 1979.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

La commune d'Aspet se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 84 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, à 12 km de Saint-Gaudens[2], sous-préfecture, et à 30 km de Bagnères-de-Luchon[3], bureau centralisateur du canton de Bagnères-de-Luchon dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie d'Aspet[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Milhas (3,1 km), Sengouagnet (3,4 km), Izaut-de-l'Hôtel (3,8 km), Soueich (4,0 km), Couret (4,2 km), Estadens (4,3 km), Arbon (4,7 km), Razecueillé (5,3 km).

Sur le plan historique et culturel, Aspet fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège[5]. Les communes limitrophes sont Soueich, Cabanac-Cazaux, Chein-Dessus, Encausse-les-Thermes, Estadens, Izaut-de-l'Hôtel, Milhas et Sengouagnet.

Située au pied des Pyrénées dans le Comminges, Aspet se trouve à 15 km au sud-est de Saint-Gaudens et au pied du pic de Cagire qui domine la vallée à 1 912 m.

Géologie et relief

[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 2 637 hectares ; son altitude varie de 399 à 1 240 mètres[7].

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

Elle est drainée par le Ger, le Rucan, le ruisseau du Soueil, le Rieu Majou, le ruisseau de Bayech, le ruisseau de Bourjac, le ruisseau de Broucaillole, le ruisseau de Caborne, le ruisseau de Clergués, le ruisseau de Micas et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 31 km de longueur totale[8],[Carte 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Pyrénées centrales, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 200 mm[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 026 mm, avec 10 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Clarac à 17 km à vol d'oiseau[11], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 804,9 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Milieux naturels et biodiversité

[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000

[modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : Haute vallée de la Garonne[16], d'une superficie de 11 134 ha. Il s'agit d'une vallée profonde, marquée par l'érosion glaciaire, avec une végétation essentiellement acidiphile caractérisée par des landes à Callune, une forte étendue du manteau boisé, une présence ponctuelle de formations alpines et la présence d'Ours liée à une réintroduction expérimentale[17].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Six ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[18] :

  • l'« aval des ruisseaux du Job et du Ger » (102 ha), couvrant 8 communes du département[19] ;
  • la « grotte de Saint-Paul » (25 ha), couvrant 2 communes du département[20] ;
  • le « massif forestier de Juzet-d'Izaut à Aspet » (828 ha), couvrant 4 communes du département[21] ;
  • le « massif forestier en rive droite du Job à Encausse-les-Thermes » (632 ha), couvrant 5 communes du département[22] ;
  • les « massifs d'Arbas, Paloumère et Cornudère » (3 918 ha), couvrant 11 communes dont deux dans l'Ariège et neuf dans la Haute-Garonne[23] ;
  • le « réseau hydrographique du Ger, partie médiane » (93 ha), couvrant 5 communes du département[24] ;

et trois ZNIEFF de type 2[Note 4],[18] :

  • l'« ensemble du massif de Gar-Cagire et bassin de Juzet-d'Izaut » (9 679 ha), couvrant 18 communes du département[25] ;
  • le « massif de l'Arbas » (27 233 ha), couvrant 45 communes dont 24 dans l'Ariège et 21 dans la Haute-Garonne[26] ;
  • le « piémont calcaire commingeois et bassin de Sauveterre » (8 553 ha), couvrant 26 communes du département[27].

Au , Aspet est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Gaudens, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (59,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57,5 %), prairies (26 %), zones agricoles hétérogènes (12,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,2 %), zones urbanisées (2 %)[28]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

Risques majeurs

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune d'Aspet est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[29]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].

Risques naturels

[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Rucan. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1999, 2005, 2009 et 2014[31],[29].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Aspet.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[32]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 38,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 657 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 367 sont en aléa moyen ou fort, soit 56 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[34].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2003 et par des mouvements de terrain en 1999, 2010, 2013 et 2018[29].

Risque particulier

[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Aspet est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[35].

Selon certains, Aspet serait issu du basque azpeta qui signifie en pied de falaise. Le nom de la commune se dit Aspèth (ou « Aspetch », comme écrit André Bouéry) en gascon.

Le rapprochement est tentant entre aspet et azpeta. Cependant, dans les premiers documents qui se rapportent à la ville, celle-ci est appelée « Spel » (1068), ou « Espel », ce qui est loin de « Azpeta ».

Dauzat aussi bien que Nègre ou d'autres, sont très hésitants sur l'origine du mot. Aymard y voit le radical « asper », « lieu abrupt », mais alors il s'agirait de la situation élevée de la ville, sur un promontoire entre la vallée du Ger et le vallon du Soueil.

La fontaine d'Aspet.

On ignore à quel moment exact s’est constituée la seigneurie d’Aspet. Le premier seigneur dont le nom a été conservé s’appelait Ramon-At(hon). Il vécut autour de 1068. Plusieurs seigneurs d’Aspet participent aux Croisades, en particulier Arnaud II, qui s’embarque avec Philippe-Auguste à Gênes en 1190. Au début du XVe siècle, la baronnie passe à la famille de Coarraze, dont la dernière représentante sera dame Catherine, à qui l’on doit, selon la légende, la fontaine qui orne encore la place principale de la ville. Raymond-Arnaud II de Coarraze participe, aux côtés de Jeanne d’Arc, à la prise d’Orléans. Dame Catherine meurt en 1492 et la baronnie passe ensuite à la maison de Foix. Son dernier baron sera Henri III de Navarre, qui deviendra Henri IV. C’est sous son règne que la baronnie sera rattachée à la Couronne[36].

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Aspet

Son blasonnement est : écartelé : au premier et au quatrième d'azur à une meule de moulin d'argent; au deuxième parti de gueules à deux otelles adossées d'argent, une en chef posée en bande, l'autre en pointe posée en barre et d'or à deux vaches de gueules, accornées, colletées et clarinées d'azur, l'une au-dessus de l'autre ; le troisième contourné du deuxième.

La clé de voûte de la chapelle seigneuriale, qui se trouve derrière le chevet de l'église paroissiale, comporte les armes des Coarraze, qui furent seigneurs d'Aspet au XVe siècle.

Raymond-Arnaud de Coarraze décrit ainsi ses armes : « d'or à deux brebis passantes de sinople, accornées et clarinées d'argent, qui était Coarraze, écartelé d'azur à une meule de moulin d'or, chargée de son anille de sable, qui était Aspet ». À la clé de voûte, on voit effectivement les brebis passantes, ainsi que les meules, mais aussi les otelles, qui figurent dans les armes de Comminges. La chapelle gothique date, sûrement, de l'époque des Coarraze.

Les brebis passantes sont devenues ensuite vaches, celles-ci étant l'emblème du Béarn.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Administration municipale

[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[37],[38].

Rattachements administratifs et électoraux

[modifier | modifier le code]

Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes Cagire-Garonne-Salat et du canton de Bagnères-de-Luchon (avant le redécoupage départemental de 2014, Aspet était le chef-lieu de l'ex-canton d'Aspet et avant le , elle faisait partie de la communauté de communes des Trois Vallées).

La commune est également membre du SIVOM de Saint-Gaudens Montréjeau Aspet Magnoac.

Tendances politiques et résultats

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs[39]
Période Identité Étiquette Qualité
1832 1836 Pierre-Mathieu Latour    
1836 1838 Jean-Louis Bouery    
1838 1839 Pierre Faurie    
1839 1852 Pierre-Mathieu Latour    
1852 1865 Jean-Philippe Chibalie    
1865 1871 Benoit Jean-François Bordes    
1871 1878 Jules Sylvain Leprince    
1878 1888 Achille Latour   Député
1888 1900 Etienne Fabe    
1900 1912 Joseph Ruau Parti radical Avocat, conseiller général (1895), député (1897), ministre de l'agriculture (1905-1910)
1912 1919 Joseph Ribet   Inspecteur du crédit, de la coopération et de la mutualité, conseiller général (1913), député (1914)
1919 1925 Emile Ribet    
1925 1952 François Jauréguiberry (d) Voir avec Reasonator    
1952 1953 Edouard Certiat    
1953 1978 André Prat    
1978 1989 Gérard Marasse   Conseiller général (1988-1991)
1989 1995 Aventin Bares    
1995 2001 Joseph Dulon    
Josette Sarradet PRG Conseillère régionale (2004-2010)
En cours Jean-Sébastien Billaud-Chaoui    
Les données manquantes sont à compléter.

Politique de développement durable

[modifier | modifier le code]

La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009[40].

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[42].

En 2021, la commune comptait 901 habitants[Note 6], en évolution de −1,31 % par rapport à 2015 (Haute-Garonne : +7,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 4924 0593 8553 7075 5752 7842 5732 7512 600
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 4352 4572 5102 5092 5912 6372 5502 3022 048
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 0151 9611 8531 5871 6131 5521 5711 4051 344
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 3071 1861 229962986923942953889
2021 - - - - - - - -
901--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[44].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[45] 1975[45] 1982[45] 1990[45] 1999[45] 2006[46] 2009[47] 2013[48]
Rang de la commune dans le département 59 85 117 124 137 160 164 168
Nombre de communes du département 592 582 586 588 588 588 589 589

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Aspet a conservé peu de vestiges de ces temps. On sait que la ville a été entourée de « clausuras = clôtures », vraisemblablement au XIVe siècle, qu’elle avait trois portes, dont la Porte Saint-Martin, dominée par le clocher de l'église qui abrite un carillon célèbre de 16 cloches. Derrière le chevet actuel de l’église on voit encore la chapelle seigneuriale, de style gothique, dont la clef de voûte est ornée des armes des Coarraze.

Certains érudits locaux affirment encore aujourd'hui que la tour du Chucaou, qui domine la ville, est une « tour à signaux ». Pour cela, ils se basent sur une série d'anciens articles de Maurice Gourdon, publiés en 1910, 1911 et 1912 dans la Revue de Comminges[50]. Or, cette idée émise par Maurice Gourdon, qui l'a décrite, est totalement gratuite et ne repose sur aucun fondement. Elle est malheureusement reprise dans toutes les brochures touristiques. Selon Mondon et Gourdon, elle aurait été édifiée entre le XIIe et le XIVe siècles. Elle est donc attribuée au Moyen Âge central ou au bas Moyen Âge sans plus de certitude. La question de sa datation n'est donc pas tranchée, et les Chartes d'Aspet sont totalement muettes à son sujet. On lui donne également — à tort — la dénomination de « tour sarrasine ».

  • Espace ALAF
L'ancienne trésorerie où à vécu le général Jean-Étienne Barthier est aujourd'hui reconvertie en espace culturel investi par l'association ALAF.
  • Girosp
  • Gouillou
  • Raoux

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Services publics

[modifier | modifier le code]

Centre médico-social, cabinet dentaire, cabinet infirmier, cabinet vétérinaire,

Enseignement

[modifier | modifier le code]

Aspet fait partie de l'académie de Toulouse.

L'éducation est assurée sur la commune par le groupe scolaire Germaine Barès et le collège Armand Latour.

Culture et festivité

[modifier | modifier le code]

Médiathèque, festival "Aspet s'expose"[53], marchés (tous les mercredis et samedis), école de musique, office du tourisme,

Activités sportives

[modifier | modifier le code]

Chasse, randonnée pédestre, pétanque, gymnastique, cyclisme, karaté, tennis, football[54], rugby à XIII

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Le Patrimoine des Communes de la Haute-Garonne. Flohic Editions, volume 1, Paris 2000, (ISBN 2-84234-081-7), p. 48–54.
  • Jacques Ducos, Le canton d'Aspet, Éditions Catherine de Coarraze, 2003.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[15].
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique d'Aspet » sur Géoportail (consulté le 4 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d et e Insee, « Métadonnées de la commune ».
  2. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Gaudens », sur insee.fr (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).

Autres sources

[modifier | modifier le code]
  1. Stephan Georg, « Distance entre Aspet et Toulouse », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Aspet et Saint-Gaudens », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Aspet et Bagnères-de-Luchon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Communes les plus proches d'Aspet », sur villorama.com (consulté le ).
  5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 293-296.
  6. Carte IGN sous Géoportail
  7. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  8. « Fiche communale d'Aspet », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  10. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  11. « Orthodromie entre Aspet et Clarac », sur fr.distance.to (consulté le ).
  12. « Station Météo-France « Clarac » (commune de Clarac) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « Clarac » (commune de Clarac) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  14. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  15. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  16. « Liste des zones Natura 2000 de la commune d'Aspet », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « site Natura 2000 FR7300883 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune d'Aspet », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. « ZNIEFF l'« aval des ruisseaux du Job et du Ger » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  20. « ZNIEFF la « grotte de Saint-Paul » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  21. « ZNIEFF le « massifforestier de Juzet-d'Izaut à Aspet » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  22. « ZNIEFF le « massifforestier en rive droite du Job à Encausse-les-Thermes » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  23. « ZNIEFF les « massifs d'Arbas, Paloumère et Cornudère » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  24. « ZNIEFF le « réseau hydrographique du Ger, partie médiane » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  25. « ZNIEFF l'« ensemble du massif de Gar-Cagire et bassin de Juzet-d'Izaut » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  26. « ZNIEFF le « massif de l'Arbas » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  27. « ZNIEFF le « piémont calcaire commingeois et bassin de Sauveterre » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  28. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  29. a b et c « Les risques près de chez moi - commune d'Aspet », sur Géorisques (consulté le ).
  30. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  31. « Dossier départemental des risques majeurs dans la Haute-Garonne », sur haute-garonne.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  32. « Dossier départemental des risques majeurs dans la Haute-Garonne », sur haute-garonne.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
  33. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  34. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune d'Aspet », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  35. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  36. D’après P.-E. Ousset, Les anciens seigneurs d’Aspet, in Revue du Comminges, 4e trimestre 1950, tome LXIII
  37. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  38. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  39. « Les maires de Aspet », sur FranceGenWeb (consulté le ).
  40. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Aspet, consultée le 25 octobre 2017
  41. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  42. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  43. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  44. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  45. a b c d et e INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
  46. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  47. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  48. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  49. Nommée « Miègecoste » car elle se situe à « mi-côte » : « Présentation de Notre Dame de MIEGECOSTE à ASPET », sur Aux plaisirs du Cagire (consulté le ).
  50. Les tours à signaux ou tours de guet dans le Haut-Comté de Comminges, in Revue du Comminges, 1910, fasc. 2,3,4, p. 91-122 ; 1911, fasc. 1, 2, 3, p. 13-41 et p.122-134 ; 1912, fasc. 1, 2, 3, p. 17-25
  51. « Aspet. Inauguration et conférence », La Dépêche du Midi, .
  52. « Joseph Ruau (1865-1923) », sur data.bnf.fr.
  53. http://www.mairie-aspet31.fr/fr/culture-loisirs/festival-aspet-s-expose.html
  54. http://www.mairie-aspet31.fr/fr/vie-quotidienne/monde-associatif.html