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Eremocitrus glauca

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Eremocitrus glauca
Description de cette image, également commentée ci-après
fruits à maturité - mi-septembre hémisphère nord
Classification
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Rosidae
Ordre Sapindales
Famille Rutaceae

Genre

Eremocitrus
Swingle, 1914

Espèce

Eremocitrus glauca
(Lindl.) Swingle, 1914

Citrus glauca est une espèce végétale de la famille des Rutaceae. Anciennement nommé Eremocitrus jusqu'en 2007, elle a été reclassée dans le genre Citrus, tout en reconnaissant son appartenance au groupe particulier des citrus australiens.

C'est un arbre épineux de 3 à 7 m de haut, endémique des régions semi-arides du Queensland, de Nouvelle-Galles du Sud et d'Australie-Méridionale en Australie.

Dénomination

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WT Swingle (Jour. Agr. Research, mai 1914) crée le nouveau genre Erémocitrus sur la base de la plante sur laquelle ce nouveau genre est basé est Triphasia glauca Lindl. (= Atalaniia glauca Benth.) «arbuste adapté au climat désertique» (Latin erēmus, du grec ἐρῆμος erêmos désert) et préconise sont usage dansles hybridation pour améliorer la résistance à la sécheresse et au froid[1].

Antonin Rolet qui le signale comme porte greffe très résistant et donne pour synonymes (1918) Triphasia ou Atalantia glauca[2]. A. Chevallier (1928) décrit les Atalantia: Ils «sont répartis en 5 genres Atalantia Linné, répandu de l'Inde jusqu'en Australie, Eremocitrus Swingle, spécial à l'Australie, Pamburus Swingle, de l'Inde et de Ceylan, Severinia Tenore, originaire du sud de la Chine et de Formose, Merope Swingle, de l'Inde et des îles de la Sonde».

Il est aussi nommé kumquat du désert (desert qumquat), lime du désert australien[3].

Description

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Le feuillage est verdâtre avec des feuilles oblongues de 5 cm de long sur 5 mm de large. Les fleurs, blanches ou vertes, apparaissent à la fin de l'hiver ou au début du printemps. Le fruit est le plus rapide de la famille à se former (8 semaines à partir de la fécondation). Curieusement, les fruits sont le plus souvent dépourvus de graines dans son habitat naturel.

Le fruit peut faire jusqu'à 2 cm de diamètre. Il est largement utilisé dans un grand nombre de produits : marmelade, boissons, fruits givrés. Il a un fort goût de citron vert.

Il est largement présent et exploité dans les zones du bush qui n'ont pas été mises en valeur mais il a fortement diminué dans les zones agricoles. La culture commerciale a cependant débuté et réduit le prélèvement des fruits sauvages.

C. glauca est la seule espèce xérophyte du groupe des agrumes (complexe Citrus/Fortunella/Poncirus). Elle est également des plus résistantes à la chaleur (plus de 45 °C) et réputé tolérant au froid (jusqu'à −10 °C [1] et supporte très bien le calcaire et les chlorures ainsi que l'intoxication au bore. M. Sarwar Khan et al. (2021) écrivent que Swingle et Reece mentionnent la résistance au froid par erreur la plante tolère probablement seulement -5.5°C[4].

La feuille fine, le fruit et le fruit en coupe

Une espèce proche, C. gracilis, a été récemment décrite par D.J. Mabberley. Surnommé 'Kakadu lime', elle pousse dans les forêts d'eucalyptus du Territoire du nord. L'épithète gracilis renvoie à l'aspect des tiges fleuries. Ses feuilles ressemblent aux Citrus de nouvelle-guinée (M. wintersii et M. warburgiana). Son fruit est rond de 8-10 cm de diamètre.

Culture - le plus rustique des agrumes

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pH de 7 ou plus. California Cultivator (1918) écrit «cultivé par l'auteur comme plante ornementale; il résiste remarquablement à la chaleur et au froid [ ]. C'est l'agrumes à feuilles persistantes le plus résistant que l'on connaisse. Ses fruits sont utilisés pour faire des confitures et des cornichons et pour préparer des boissons rafraîchissantes»[5]. J.E. Coit Eliot (1915) mentionne sa résistance à la sécheresse[6].

Variétés et hybrides

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  • 'Australian Outback' variétés non épineuse sélectionnée en 1990
  • 'Citrangeremos' - (C. glauca × Citrange)
  • 'Eremolemon' - (C. glauca × C. ×meyeri)
  • 'Eremocitrus sinensis' - (C. glauca × Orange)

Composants fonctionnels

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Le fruit est signalé riche en narirutine[7]

  • Atalantia glauca (Lindl.) Benth.
  • Citrus glauca (Lindl.) Burkill
  • Triphasia glauca Lindl.

Références

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  1. Harvard University Botany Libraries et Royal Horticultural Society (Great Britain). Extracts from the proceedings, Journal of the Royal Horticultural Society of London, [S.l. : s.n.], (lire en ligne), p 156
  2. Antonin (1867-19 ) Auteur du texte Rolet, Plantes à parfums et plantes aromatiques / par Antonin Rolet,..., (lire en ligne)
  3. American Museum of Natural History Library, The Journal of heredity, [Washington, etc., American Genetic Association], (lire en ligne)
  4. (en) Muhammad Sarwar Khan et Iqrar Ahmad Khan, Citrus: Research, Development and Biotechnology, BoD – Books on Demand, (ISBN 978-1-83968-723-5, lire en ligne), p 16
  5. University of Illinois Urbana-Champaign, California cultivator and livestock and dairy journal, Los Angeles, Cal. : Cultivator Pub. Co., Inc, (lire en ligne)
  6. (en) J.E. Coit Eliot, Citrus Fruits, (lire en ligne)
  7. Saikat Mitra, Mashia Subha Lami, Tanvir Mahtab Uddin et Rajib Das, « Prospective multifunctional roles and pharmacological potential of dietary flavonoid narirutin », Biomedicine & Pharmacotherapy, vol. 150,‎ , p. 112932 (ISSN 0753-3322, DOI 10.1016/j.biopha.2022.112932, lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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Pour l'espèce

Pour le genre