Aller au contenu

Eyjeaux

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Eyjeaux
Eyjeaux
Le bourg d'Eyjeaux.
Image illustrative de l’article Eyjeaux
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Haute-Vienne
Arrondissement Limoges
Intercommunalité Communauté urbaine Limoges Métropole
Maire
Mandat
Jacques Roux
2020-2026
Code postal 87220
Code commune 87063
Démographie
Gentilé Egaliens
Population
municipale
1 319 hab. (2021 en évolution de +3,21 % par rapport à 2015)
Densité 54 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 46′ 41″ nord, 1° 23′ 36″ est
Altitude Min. 260 m
Max. 453 m
Superficie 24,23 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Limoges
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Condat-sur-Vienne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Eyjeaux
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Eyjeaux
Géolocalisation sur la carte : Haute-Vienne
Voir sur la carte topographique de la Haute-Vienne
Eyjeaux
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Eyjeaux
Liens
Site web eyjeaux.com

Eyjeaux (Esjau en occitan) est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]
Situation de la commune de Eyjeaux en Haute-Vienne.

Implantée sur les premiers contreforts ouest du Massif central, Eyjeaux est située à 11,9 km au sud-est de Limoges[1].

Le territoire communal s'étend sur 24,23 km2.

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Géologie et relief

[modifier | modifier le code]
photographie topographique d'Eyjeaux
Topographie d'Eyjeaux.

Le territoire géographique d'Eyjeaux est situé sur la branche sud de la chaîne hercynienne constituant les contreforts ouest du Massif central.

Cet orogène[Note 1] de 8 000 km de long et 1 000 de large, né de la formation de la Pangée par collision du Gondwana et du Laurussia-Baltica, est à l'origine du Massif central[3].

Sous l'ère Paléozoïque (éon Phanérozoïque), de la fin du Silurien au début du Permien, l'évolution géologique liée à l'orogenèse hercynienne a donné au sous-sol de Limoges une structure en nappes de charriage empilées associée à plusieurs générations de granitoïdes. Il en résulte un socle support de roches métamorphiques granitiques du Précambrien fait de gneiss et de granite d'anatexie et constituant une unité ophiolitique formée de péridotites serpentinisées associées à des métagabbros[4].

Le territoire s'étend sur une superficie[Insee 1] de 24,2 km2. Son altitude varie de 260 mètres près des lieux-dits Lauterie et Fraisseix à 453 mètres, au Tuquet du Breuil, au nord de la commune[5].

Par ailleurs, la sismicité est faible. Le dernier séisme ressenti dans la commune, d'une intensité de IV sur l'échelle Medvedev-Sponheuer-Karnik, a eu lieu le [6].

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

Eyjeaux, située dans la vallée de la Valoine, présente une hydrographie assez homogène, avec une humidité importante dans certaines zones[7].

De nombreux cours d'eau traversent la commune et ses environs comme le Bouloux ou encore de nombreux petits ruisseaux se jetant soit dans le Bouloux, soit plus loin, dans la Roselle. Ces derniers donnent naissance à une dizaine de petits étangs dans les lieux-dits de la commune[réf. souhaitée].

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique limousin[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 103 mm, avec 13,7 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Limoges à 13,68 km à vol d'oiseau[11], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 018,0 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

Voies routières

[modifier | modifier le code]

Le bourg d'Eyjeaux constitue un carrefour routier important rassemblant quatre départementales :

La D 979, axe important reliant Limoges à Eymoutiers, traverse également Eyjeaux dans sa partie nord.

Transports ferroviaires

[modifier | modifier le code]

Eyjeaux, au milieu du XXe siècle, était traversée par la ligne 5 des chemins de fer départementaux de la Haute-Vienne (CDHV), allant de Limoges à Peyrat-le-Château[15].

La gare, située au-dessus du bourg (au bord de la D 12), existe toujours mais n'est plus en activité depuis de nombreuses années[16]. En 2011, elle fut achetée par la mairie[Mairie 1].

Transports en commun

[modifier | modifier le code]

Eyjeaux est desservie par deux lignes de bus et un service télobus.

La société de transports en commun de Limoges Métropole (STCL), dessert la commune par la ligne 31 de bus de Limoges et pendant un an la ligne EX2: faute de fréquentation, elle a été fermée

Le réseau de transports publics interurbain, « Haute-Vienne en Car », géré par le conseil général de la Haute-Vienne dessert la commune par la ligne 9[17].

Déplacements à pied

[modifier | modifier le code]

Eyjeaux offre de multiples promenades piétonnes au départ du bourg comme le sentier des pêcheries oubliées (16,5 km, balisage jaune)[18]. En s'éloignant un peu, de nombreux chemins relient les lieux-dits et permettent d'agréables promenades, comme le chemin de Boisseuil à Saint-Léonard-de-Noblat. Certains de ces chemins permettent de rejoindre la voie de Vézelay, un des chemins du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, au niveau de Feytiat.

Au , Eyjeaux est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[19]. Elle est située hors unité urbaine[Insee 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Limoges, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[Insee 2]. Cette aire, qui regroupe 127 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (80,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (45,5 %), zones agricoles hétérogènes (33,7 %), forêts (19,5 %), zones urbanisées (1,3 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune d'Eyjeaux est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].

Risques naturels

[modifier | modifier le code]
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Eyjeaux.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[25]. 42,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (27 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 3],[26].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993 et 1999 et par des mouvements de terrain en 1999[23].

Risque particulier

[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune d'Eyjeaux est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[27].

La commune a changé de nom plusieurs fois au cours de son histoire. Vers 1315, le village est transcrit Esgallum dans un texte latin[28], ce qui signifie la vallée drainée par un cours d'eau[29] et correspond à la situation du bourg. Pendant la révolution française, en l'an II, la commune fut renommée Eyjaux, puis, en 1801, lors de la publication du Bulletin des lois, la commune prit son nom définitif d'Eyjeaux[5]. Son nom occitan est Esjau[30], ce qui signifie réjouit[31].

Les premières traces d'occupation de la commune témoignent d'un passé riche. En effet, de nombreux vestiges gallo-romains furent retrouvés près du bourg et des lieux-dits Lombardie et la Villatte. La commune avait pour activité la fabrication de monnaie, puisqu'une monnaie d'or portant le nom de la paroisse fut découverte : Egalo munin Savelo mone[32]. D'anciennes mines ont également été repérées près du lieudit les Aulières, dont le nom commençant par Au nous indique la présence d'or par le passé.

Le Moyen Âge sera une période sans grand événement pour la commune, qui va néanmoins se développer. En effet, le christianisme va apporter la construction de l'église et autres prieurés, notamment à l'emplacement de l'ancien presbytère du bourg, ainsi qu'aux lieux-dits Poulénat et le Breuil. La fin du Moyen Âge sera une période plus sombre pour la commune, qui doit faire face aux pillages des routiers et autres brabançons. Ceci n’empêchera néanmoins pas la construction du château d'Eyjeaux par Foulques de Jaunhac.

Temps modernes et Révolution française

[modifier | modifier le code]

Lors de la Révolution française, la terre d'Eyjeaux appartenait à la famille de Boisse, et ce depuis 1628[33]. Le 15 messidor an IV (3 juillet 1796), la presbytère d'Eyjeaux (actuellement la mairie), fut vendu en tant que bien national pour la somme de 2 600 francs[33].

Époque contemporaine

[modifier | modifier le code]

À partir du XVIIIe siècle, des notables de la région vont s'installer sur la commune, construisant des maisons bourgeoises, surtout dans les lieux-dits. Le bourg est alors constitué d'habitations rassemblées face à l'église. La commune va connaître une nouvelle activité avec l'installation de deux tuileries, aujourd'hui disparues, et de deux moulins, dont un seul subsiste. Au milieu du XIXe siècle, le cimetière, alors sur la place de l'église, va être translaté à son emplacement actuel[Mairie 2].

Dans la première moitié du XXe siècle, Eyjeaux est un bourg vivant comportant une petite gare ferroviaire ainsi que plusieurs auberges et épiceries, dont on peut encore observer certaines façades dans le bourg, face à l'église. La Seconde Guerre mondiale va davantage marquer la commune que la Première, notamment à cause de la présence d'un camp d'internement dès 1940 dans la commune voisine de Saint-Paul. La résistance sera alors présente à Eyjeaux et des juifs seront cachés[34].

L'exode rural de la seconde moitié du XXe siècle va marquer un déclin dans l'histoire de la commune, avec la fermeture de la quasi-totalité de ses commerces, à cause notamment de la proximité des centres commerciaux de Boisseuil et Feytiat.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs[Mairie 3]
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1983 juin 1988 Jacques Boyer DVG  
mars 1989 juin 1995 Jean-François Bourlet DVG  
juin 1995 mars 2014 Gérard Picherit DVG  
mars 2014 En cours
(au avril 2014)
Jacques Roux[35] DVG  

Au 1er juillet 2018, Eyjeaux n'est jumelée avec aucune commune[36].

Politique environnementale

[modifier | modifier le code]

La politique environnementale d'Eyjeaux est portée par la communauté d’agglomération, Limoges Métropole.

La gestion des déchets produits par les habitants de la commune d'Eyjeaux est une compétence déléguée à la communauté d’agglomération[37]. Par ailleurs, pour les encombrants, chaque habitant d'Eyjeaux peut accéder à la déchèterie de son choix parmi les dix déchèteries communautaires de Limoges Métropole, dont la déchèterie des Cornudes, localisée sur le territoire de la commune, près de Poulenat[38].

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]

Affectée par les deux guerres mondiales et l'exode rural du début de la seconde moitié du XXe siècle, la population de la commune d'Eyjeaux connaît, des années 1900 aux années 1970, une baisse significative.

Depuis les années 70 et surtout le passage aux années 2000, une période de hausse de la population s'est amorcée, due au phénomène de périurbanisation.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[40].

En 2021, la commune comptait 1 319 habitants[Note 4], en évolution de +3,21 % par rapport à 2015 (Haute-Vienne : −1,09 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
804728715818813810840848814
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
8498508598719469981 0701 0341 002
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 003951960831891787801802680
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
6085876567688288861 1421 1611 193
2015 2020 2021 - - - - - -
1 2781 3131 319------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[41].)
Histogramme de l'évolution démographique

Ses habitants sont les égaliens et les égaliennes.

Pyramide des âges

[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (32,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,8 % la même année, alors qu'il est de 31,4 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 685 hommes pour 634 femmes, soit un taux de 51,93 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (47,63 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[42]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,1 
90 ou +
0,3 
4,5 
75-89 ans
4,4 
15,9 
60-74 ans
16,3 
21,4 
45-59 ans
20,6 
21,6 
30-44 ans
24,5 
13,1 
15-29 ans
10,6 
23,3 
0-14 ans
23,3 
Pyramide des âges du département de la Haute-Vienne en 2021 en pourcentage[43]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,7 
8,9 
75-89 ans
11,8 
19,6 
60-74 ans
20,2 
20,2 
45-59 ans
19,3 
16,9 
30-44 ans
15,8 
17,2 
15-29 ans
16,2 
16,1 
0-14 ans
14,1 

Enseignement

[modifier | modifier le code]

La commune d'Eyjeaux fait partie de l'académie de Limoges, située dans la zone A pour son calendrier de vacances scolaires.

Elle administre une école primaire constituée de 8 classes (2 classes de maternelles, 5 classes élémentaires et une Unité Local d'Inclusion Scolaire) représentant un effectif de l'ordre de 161 élèves à la rentrée 2019[Mairie 4].

Suivant le principe de la carte scolaire, les enfants scolarisés dans la commune poursuivront leurs études au collège de Pierre-Buffière puis au lycée Gay-Lussac de Limoges ou au lycée Raoul Dautry à partir de la rentrée de septembre 2017.

La commune d'Eyjeaux ne dispose pas de professionnel de santé sur son territoire. Les médecins généralistes les plus proches exercent à Feytiat et Boisseuil. Les hôpitaux les plus proches sont le centre hospitalier régional universitaire de Limoges[44] et le centre hospitalier intercommunal Monts-et-Barrages à Saint-Leonard-de-Noblat[45].

L'institut médico-éducatif René-Bonnefond prend en charge les enfants et adolescents atteints de handicap mental. Il s'agit de l'un des trois centres de ce genre en Haute-Vienne[46]. L'école communal dispose également d'une ULIS, ex-CLIS.

En ce qui concerne les équipements sportifs, la commune est équipée d’un stade (stade Jacques-Boyer), situé dans le bourg, ainsi que d'un dojo dans la salle des fêtes (dite de la Grange).

Plusieurs associations sportives existent[Mairie 5]: le judo club d'Eyjeaux, l'US Aureil-Eyjeaux[47], Gym' Tonic et l'association de pétanque.

Eyjeaux est chaque année le lieu d’un cross, la nocturne des trois Limousines, depuis 2007. Il existe trois variantes dont deux passant par la commune et une dont elle est le lieu de départ. L'édition 2014 a rassemblé presque 400 coureurs[48].

Traditionnellement, le Tour du Limousin cycliste, qui se déroule durant la deuxième quinzaine d’août, passe par la commune d'Eyjeaux.

La commune possède une église catholique, l'église de l'Ordination-de-Saint-Martin-de-Tours.

Elle fait partie de la paroisse Saint-Jean-Baptiste[49], elle-même membre du diocèse de Limoges.

Manifestations culturelles et festivités

[modifier | modifier le code]

Depuis 2003, les Dingomobiles d'Eyjeaux, une course de caisse à savon, a lieu chaque année[50] le premier week-end de juillet, cet événement annuel est organisé par le Comité des Loisirs d'Eyjeaux. Le Comité des Loisirs d'Eyjeaux a proposé aux habitants de la commune fin aout 2017 : une journée sportive suivi d'une soirée cinéma en plein air. (https://comiteloisirseyjeaux.wordpress.com)

Deux marchés sont organisés : le marché des plantations le deuxième dimanche de mai et le marché de la Saint-Martin le deuxième dimanche de novembre.

Revenus et fiscalité

[modifier | modifier le code]

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 37 125 [Insee 3] à Eyjeaux.

Les deux tableaux ci-dessous présentent les chiffres-clés de l'emploi à Eyjeaux et leur évolution sur les douze dernières années[Insee 4],[Insee 5] :

Structure de la population active à Eyjeaux.
Eyjeaux 2011 Eyjeaux 2006 Eyjeaux 1999
Population de 15 à 64 ans 797 784 608
Actifs (en %) 79,2 79,2 78,5
dont :
Actifs ayant un emploi (en %) 75,1 75,7 72,7
Chômeurs (en %) 4,2 3,5 5,4
Évolution de l'emploi à Eyjeaux.
Eyjeaux 2011 Eyjeaux 2006 Eyjeaux 1999
Nombre d'emplois dans la zone 186 185 149
Indicateur de concentration d'emploi 31,0 31,0 33,6

Sur douze ans, la population active d'Eyjeaux a augmenté d'environ 33 %, et le taux d'emploi de cette population active a légèrement augmenté ; le chômage, à un niveau faible en 1999, diminue en 2006 avant de progresser légèrement en 2011 et s'établir à près de 4 % de la population active communale. Le nombre d'emplois dans la zone a augmenté de manière importante (+ 25 % environ) ; bien davantage que le nombre d'actifs (+ 3,2 %) ; l'indicateur de concentration d'emploi recule (- 8,4 %) et reste très faible en valeur absolue: 186 emplois proposés pour 797 actifs.

En 2011, les actifs résidant à Eyjeaux travaillent en majorité dans une autre commune du département (86,4 %), voire hors du département (6 %) ou même de la région pour 5 % d'entre eux. Ils ne sont que 13,6 % à travailler sur place, et cette valeur est en baisse par rapport à 2006[Insee 6].

Entreprises et commerces

[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Eyjeaux selon leur secteur d'activité[Insee 7].

Structure de l’économie à Eyjeaux (87) au 31 décembre 2011.
Nombre d’établissements concernés
TOTAL 65
Agriculture 24
Industrie 3
Construction 7
Commerce, transport et services divers 25
Administration publique, enseignement, santé, et action sociale 6

Sur les 65 entreprises recensées à Eyjeaux au 31 décembre 2011, 52 n'emploient aucun salarié et 10 ont un effectif compris entre 1 et 9 salariés; cependant, deux entreprises emploient entre 10 et 19 salariés et une 50 salariés et plus[Insee 7].

En 2012 et 2013, huit entreprises ont été créées à Eyjeaux, dont une dans le domaine de l'administration publique, de l'enseignement, de la santé, et de l'action sociale, deux dans le domaine de la construction et cinq dans celui du commerce, des transports et des services divers[Insee 8],[Insee 9].

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
  • Église d'Eyjeaux[51] (XIIe siècle et XVe siècle), avec clocher-mur : d'origine romane, elle fut revoûtée à l'époque gothique. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historique en 1926[52].
  • Château[53] (XVe siècle) : demeure de plaisance avec quatre tourelles aux angles, édifiée en 1441 par Foulques de Jaunhac.
  • Moulin du XIXe siècle, actuellement en ruine, près du château d'Eyjeaux.
  • La croix des rameaux, face au cimetière (une croix limousine).
  • Château des Nouailles, remanié à la fin du XIXe siècle[54].
  • Château de Montignac, possédant des éléments de style néo-gothique[54], où existait une ancienne chapelle rurale rebâtie puis bénie en 1624 par l’évêque de Limoges[33].
  • Château et chapelle de Fraisseix[33].
  • Château de Vicq, anciennement propriété d'Anatole Barbou des Courières[54].
  • Château de Leyraout.
  • Grotte de Notre-Dame-de-Lourdes à Leyraout[Mairie 6].
  • Prieuré du Breuil (XIIe siècle), sous le patronage de saint Gilles ; à l'origine une dépendance du prieuré d'Aureil[33].
  • Verger conservatoire communal d’anciennes variétés de pommes de la Haute-Vienne planté en 1998. Il comporte 36 anciennes variétés locales rustiques, résistantes aux maladies et de bonne conservation.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Pour approfondir

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Louis Bonnaud, Le château et l'église d'Eyjeaux, .
  • A. de Laborderie, L'église d'Eyjeaux, .
  • René Valentin, Plan de l'église d'Eyjeaux, .
  • Jean-Pierre Boucher, Geneviève Cantié et Annick Tulasne-Moene-Claey, 1985/1995 Monuments historiques en Limousin : 10 ans de protection, Limoges, Association Culture et Patrimoine en Limousin, , 105 p. (ISSN 1245-4079). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • André Lecler, Dictionnaire historique et géographique de la Haute-Vienne, Limoges, Laffite Reprints Marseille, 1920-1926, 912 p. (ISBN 978-2-7348-0487-1 et 2-7348-0487-5). Document utilisé pour la rédaction de l’article

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. Définition du mot « Orogène » dans le Larousse : « Type de chaîne de montagnes résultant du rapprochement de deux masses continentales (initialement séparées par un espace océanique) ou bien de type intracontinental ».
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Une allée située au lieu-dit La Gare à Eyjeaux porte son nom.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee

[modifier | modifier le code]

Site de la mairie

[modifier | modifier le code]
  1. « Comptes rendus » (consulté le ).
  2. « Historique » (consulté le ).
  3. Bulletins municipaux de la commune d'Eyjeaux, de 1983 à 1995.
  4. « L’école » (consulté le ).
  5. « Liste des associations » (consulté le ).
  6. « Bulletin Municipal n° 46 - Novembre 2014 » (consulté le ).

Autres sources

[modifier | modifier le code]
  1. « Distance orthodromique d'Eyjeaux à Limoges »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site Lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  2. Carte IGN sur Géoportail
  3. « Histoire géologique du massif central », sur le site de l’académie de Clermont-Ferrand (consulté le ).
  4. « Les roches métamorphiques », sur le site de l'académie de Limoges (consulté le ).
  5. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  6. « Sismicité de la France - Métropole - Eyjeaux », sur sisfrance.irsn.fr (consulté le ).
  7. « Demande d’examen au cas par cas préalable à la réalisation d’une évaluation environnementale pour le zonage de la Communauté d’Agglomération Limoges Métropole », sur le site de la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) Limousin (consulté le ).
  8. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  10. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  11. « Orthodromie entre Eyjeaux et Limoges », sur fr.distance.to (consulté le ).
  12. « Station Météo-France « Limoges-Bellegarde » (commune de Limoges) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « Limoges-Bellegarde » (commune de Limoges) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  14. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  15. « CDHV : le réseau - Ligne 5 (Limoges - Peyrat-le-Château) »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lemosin.net d'un anonyme (consulté le ).
  16. « historique du réseau des tramways départementaux de la Haute-Vienne », sur le site personnel de Guillaume Bertrand (consulté le ).
  17. « Moohv: Carte du réseau », sur un site du conseil général de la Haute-Vienne (consulté le ).
  18. « Se promener à Eyjeaux », sur un site de la Sarl La petite fabrique du web (consulté le ).
  19. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Limoges », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  23. a et b « Les risques près de chez moi - commune d'Eyjeaux », sur Géorisques (consulté le ).
  24. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  25. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  26. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  27. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  28. « Eyjeaux : Limoges métropole », sur le site de l'agglomération de Limoges (consulté le ).
  29. Jacques Astor, op. cit., p. 65-66.
  30. « lemosin.net > Eyjeaux »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le portail du Limousin (consulté le ).
  31. Henri Pascal de Rochegude, Essai d'un glossaire occitanien, pour servir à l'intelligence des poésies des troubadours, Toulouse (31), Bénichet cadet, , 334 p.  ; pp. 129.
  32. « PATRIMOINE HISTORIQUE ET ARCHITECTURAL : Limoges Métropole », sur Eyjeaux (consulté le ).
  33. a b c d et e André Lecler, Dictionnaire historique et géographique de la Haute-Vienne, Marseille, Laffite Reprints Marseille, 1920-1926, 912 p. (ISBN 978-2-7348-0487-1 et 2-7348-0487-5).
  34. Yves Soulignac, La région de Saint-Paul-d'Eyjeaux en Limousin durant la Seconde Guerre mondiale, Les éditions de la Veytisou, , 132 p. (ISBN 978-2-9508741-0-8).
  35. Haute-Vienne Site officiel de la préfecture de Haute-Vienne - liste des maires (doc pdf)
  36. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
  37. « La gestion des déchets », sur le site de la communauté d’agglomération Limoges Métropole (consulté le ).
  38. « Les déchèteries », sur le site de la communauté d’agglomération Limoges Métropole (consulté le ).
  39. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  40. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  41. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  42. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Eyjeaux (87063) », (consulté le ).
  43. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Haute-Vienne (87) », (consulté le ).
  44. « Trouver un établissement », sur L'hôpital, un site de la Fédération hospitalière de France (consulté le ).
  45. « Trouver un établissement », sur L'hôpital, un site de la Fédération hospitalière de France (consulté le ).
  46. « Dispositifs et structures d’accueil de Haute-Vienne », sur Rectorat de l'Académie de Limoges (consulté le ).
  47. « Infos pratiques - U.S. AUREIL EYJEAUX », sur Site officiel de la FFF (consulté le ).
  48. « Accueil », sur La nocturne des trois Limousines (consulté le ).
  49. « index », sur Bienvenue à la paroisse Saint Jean-Baptiste (consulté le ).
  50. « Dingomobile à Eyjeaux »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Les caisses à savon à Eyjeaux (consulté le ).
  51. « Mérimée : église », sur culture.gouv.fr (consulté le ).
  52. « Eglise de l'Ordination de Saint-Martin », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  53. « Mérimée : château », sur culture.gouv.fr (consulté le ).
  54. a b et c Philippe Grandcoing, Les Demeures de la Distinction : Châteaux et châtelains au XIXe siècle en Haute-Vienne, Limoges, PULIM (Presses universitaires de Limoges), , 391 p. (ISBN 2-84287-113-8).
  55. Centre France, « Jean-Augustin Léonétou, écrivain et enfant du pays à redécouvrir », sur lepopulaire.fr, (consulté le ).