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Vermenton (ancienne commune)

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Vermenton
ancienne commune
Vermenton (ancienne commune)
Tour du Méridien.
Blason de Vermenton ancienne commune
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Yonne
Arrondissement Auxerre
Intercommunalité Chablis, Villages et Terroirs
Code postal 89270
Code commune 89441
Démographie
Gentilé Vermentonnais
Population 1 172 hab. (2013)
Densité 46 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 39′ 57″ nord, 3° 44′ 10″ est
Altitude Min. 112 m
Max. 284 m
Superficie 25,64 km2
Élections
Départementales Joux-la-Ville
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Vermenton
Localisation
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Vermenton
ancienne commune
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Vermenton
ancienne commune

Vermenton est une ancienne commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté.

Le , elle fusionne avec la commune voisine Sacy pour donner naissance à la nouvelle commune de Vermenton qui prend le statut de commune nouvelle.

Géographie

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La commune s'est établie sur les collines de la rive droite : d'où son appellation de « Pays des belles collines ».

Son territoire, bordé par la Cure, est limitrophe de ceux de sept communes :

Quatre villae sont connues : Montalery Montacourt, occupé de la Tène au haut Moyen-Âge ; L’Abîme, daté de l'Antiquité tardive et du haut Moyen Age ; Régny (sous l'abbaye), occupé dans l’antiquité romaine et au Haut Moyen-Âge[1].

En 620 Didier, évêque d'Auxerre (605 – 621) donne Riniacum, lieu de la future abbaye de Reigny sur Vermenton, à l’Église d'Auxerre[1].

En 901 Vermenton serait restituée à l'évêque d'Auxerre[réf. nécessaire], bien que l'abbé Lebeuf, qui mentionne d'autres terres restituées à l'évêque Hérifrid (évêque 887-910), ne mentionne pas Vermenton[2].

En 1157, il est fait mention du château (castrum) de Bétry. Il est construit au nord de la ville. « Il est tenu en fief par les comtes d'Auxerre[3] » mais leur suzerain pour ce château est le chapitre d'Auxerre — certains évêques se font remarquer par leur insistance à le prouver — face à des seigneurs qui insistent tout autant pour prouver le contraire. Ainsi Pierre de Courtenay, comte d'Auxerre et de Tonnerre de 1185 à 1219, a affaire à Guillaume de Seignelay, évêque d'Auxerre de 1207 à 1220. Pierre fait de son mieux pour soustraire les châteaux de Bétry et de Mailly à l'évêché. Il va jusqu'à faire allégeance à la comtesse-régente de Champagne, Blanche de Navarre, mais en vain : l'évêque Guillaume le poursuit devant les juges du pape et Pierre doit lui rendre ces châteaux en 1210[4]. La fille de Pierre, Mahaut de Courtenay, comtesse d'Auxerre de 1193 à 1213, doit elle aussi non seulement laisser le château de Bétry à la disposition de l'évêque d'Auxerre Guy de Mello (1247-1269) — ainsi que ses châteaux de Châteauneuf, Saint-Sauveur, Cosne et Mailly — mais elle doit aussi lui en remettre les clés « tout le temps qu'il est nécessaire à Guy pour coucher au moins une nuit dans chacun des châteaux ». Guy ne redonne les clés des châteaux qu'une fois qu'il les a tous ainsi visités[5].

En 1213, la chapelle Saint-Clément du château devient église paroissiale : ainsi en a décidé l'évêque d'Auxerre Guillaume de Seignelay, qui trouve que les fortifications gardées sont difficiles à franchir lorsque les habitants du château vont à la messe à Vermenton, ou pour le prêtre en cas de malade ou de baptême dans l'enceinte[6]. Une première enceinte est construite en 1368 : elle entoure le quartier de l'église. Elle sera restaurée sur ordre du roi Charles VI (rue de la barrière). Louis XII, en 1514, donne son accord pour la construction d'une deuxième enceinte. La ville, à cette époque, est soumise à trois juridictions : royale (avec la potence rue de l'échelle ; le comté de Champagne a intégré la Couronne en 1284/1314, et le comté d'Auxerre fait de même en 1370) ; abbatiale (abbaye de Reigny) ; et féodale (Bazarnes).

En 1746, c'est dans la tour du Méridien que se tiennent les assemblées de la commune.

Vermenton est le lieu d'un camp d'entraînement militaire lors de la Première Guerre mondiale. La commune est occupée par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale jusqu'en , l'abbaye de Reigny devenant un lieu d'accueil pour les résistants.

Le , la commune fusionne avec Sacy pour former une commune nouvelle qui garde le nom de Vermenton[7].

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1989 2002 Jean-Marie Rolland UMP Conseiller général, député
2002 2008 Christian Dereims    
2014 décembre 2015 Yves Depouhon SE  

Environnement

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La commune cotise à l'association Conseil national de villes et villages fleuris qui lui a attribué le niveau « deux fleurs ».

Vermenton est jumelée depuis 1985 avec Zerf et Greimérath, deux villages allemands de Rhénanie-Palatinat.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[9],[Note 1].

En 2013, la commune comptait 1 172 habitants, en évolution de −2,66 % par rapport à 2008 (Yonne : −0,46 %, France hors Mayotte : +2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 3162 6342 5462 6652 8302 7262 6162 5572 714
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 3162 5092 5082 3322 2332 2152 2402 1492 145
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 9511 8421 7461 5591 6121 5791 3521 3591 430
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2008 2013 -
1 3911 3191 2611 1661 1051 1991 2041 172-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11].)
Histogramme de l'évolution démographique

Dès le XIIIe siècle, l'essor de Vermenton est dû à l'activité autour de la Cure.

Tout d'abord les fours à chaux dont il ne reste qu'un pont, plusieurs mètres de rails, une colline éventrée.

Le flottage du bois pour Paris permet d'aménager un port et de construire un barrage. L'activité décline à partir de 1923.

La vigne jusqu'à la crise du phylloxéra en 1887 : les petites cabanes en pierres sèches en sont un témoignage.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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L'église Notre-Dame de Vermenton est classée à l'inventaire des monuments historiques depuis le [12]. « La nef et le portail, qui, lui, ressemble à celui de Vézelay et de Saint-Lazare d'Avallon, datent du XIIe et XIIIe siècles. Le chœur est du XIVe siècle. Le clocher rappelle ceux de l'église Saint-Eusèbe et de l'abbaye Saint-Germain d'Auxerre. Les sarcophages, découverts au XVIIIe siècle, attestent de la présence d'un ancien cimetière qui pourrait dater de l'époque mérovingienne »[3].

Les deux hôpitaux :

  • la Maison-Dieu, construite au XIIIe siècle ;
  • la Maladrerie, ou léproserie, était en bordure de la Cure. En 1358, les Anglais, lors de la guerre de Cent Ans détruisent partiellement les bâtiments.

Le pont a été construit en 1238 et détruit au XVIe siècle au cours des guerres de Religion.

L'abbaye de Reigny, édifiée en 1120 est classée à l'inventaire des monuments historiques depuis 1920[13].

Le cadran solaire de Vermenton est classé à l'inventaire des monuments historiques depuis 1991[14].

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Le blason de la commune se décrit en héraldique comme suit : de sable à trois tours d'argent ouvertes et ajourées du champ, rangées en fasce.

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

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  1. a et b (2008) Pierre Nouvel, « La vallée de la Cure à l'époque gallo-romaine : Découvertes anciennes et apports des prospections aériennes et terrestres 1991-2008 », Bulletin de la Société d'Études d'Avallon, no 84,‎ , p. 14-43 (lire en ligne, consulté le ), p. 12.
  2. Lebeuf 1743, vol. 1, p. 200.
  3. a et b mairie.vermenton.free.fr
  4. Jean Lebeuf (abbé), Mémoires concernant l’histoire ecclésiastique et civile d’Auxerre..., vol. 1, Auxerre, Perriquet, , 886 p. (lire en ligne), p. 337.
  5. Lebeuf, op. cit., volume 1, 1743. Page 382.
  6. Vermenton, sur cure-yonne.fr.
  7. « recueil des actes administratifs Yonne » (consulté le )
  8. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  9. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
  12. « Église Notre-Dame », notice no PA00113928, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  13. Notice no PA00113927, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  14. Notice no PA00113967, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  15. Victor Petit, Description des villes et campagnes du département de l'Yonne.
  16. Œuvres complètes de Victor Hugo : En voyage, L'Imprimerie nationale, (lire en ligne)